Ô Mort ! tu parais être l’opposé de la vie
Car tu nous plonges tous dans une grande inertie.
Notre corps a cessé de produire sa chaleur
Et toutes nos facultés nous ont quittés sur l’heure.
Toi, tu es au service de Dieu, notre Seigneur
Et tu lui obéis faisant fi du malheur !...
Ou alors, on se trompe et tu n’existes pas !...
Tu serais une porte qui se nomme Trépas
Et par laquelle notre âme toute seule peut passer,
La délivrant ainsi de ce corps étranger,
Corruptible et banni du Royaume de Dieu.
Ô Mort ! tu es passage dans un autre milieu
Permettant à notre âme de quitter le terrestre
Pour se rendre telle quelle dans le Royaume céleste.
C’est là qu’elle rencontre son divin Créateur
Qui lui a préparé sa nouvelle demeure.
Ô Mort ! tu donnes accès à la grande Lumière
Et à l’Amour unique, imparfait sur la terre.
C’est Dieu, souverainement, qui a tout défini
Nous permettant d’aller rejoindre Jésus-Christ !
Pierre Bernard (Ps7)