Quand tu viens me toucher, ô mon Dieu et mon Père,
Un bonheur indicible envahit tout mon être.
Aux premiers mots chantés par l’assemblée entière
Ton amour, puissamment, à moi, se fait connaître.
Alors un flot de larmes qu’on ne peut retenir
Se déversent sur mes joues et le corps est tremblant.
Je ne peux résister ; là mon cœur doit s’ouvrir
Et recevoir Jésus, le Seigneur, pleinement.
Aux premières paroles prononçant son Saint Nom,
De nouveau, les écluses font déborder mes yeux.
Ne pouvant rien chanter, épris par l’émotion,
J’aimerais que cela dure et j’implore les cieux.
Qu’elle est belle la louange ! Je me laisse porter,
Emporter vers mon Dieu qui, de ses bras, m’enlace.
À mon tour, je voudrais te louer, te parler,
Mais j’ai trop de sanglots et c’est toi qui m’embrasses.
Ton Amour est si fort – qui peut y échapper ?-
Qu’on vient s’agenouiller, qu’on vient se prosterner !
Père, tu es l’Éternel, mon Seigneur et mon Dieu !
Ici, sous notre ciel, rien n’est plus fabuleux !
Pierre Bernard
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