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Paroles de marcassin…

Salut frère Jacques, sais-tu que mon papa hésite entre faire du vélo ou étaler tes six tonnes de gravier que tu viens de recevoir.

 

Peut-être que nous ses enfants nous préfèrerions jouer avec un sac de terreau que tu as laissé ‘’trainer’’ hier. Ce matin, tu ne vas pas rigoler en voyant notre chef d’œuvre ! 

On a voulu bien faire, mais tu n’apprécieras surement pas notre travail. Tu nous pardonneras d’avoir profité de la nuit pour étaler ton sac de terreau. Nous on a bien rigolé pendant que tu dormais. Je parie que tu vas encore nous trouver une histoire en rapport avec le travail de nuit. Dans le royaume des sangliers on connaît bien l’histoire du semeur d’ivraie dans un champ fraîchement semé de blé. J’aime quand tu nous racontes des histoires.

Il était une fois….

Évangile selon Matthieu, chapitre 13, versets 24 à 30

« Jésus leur proposa une parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla.

Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? Il leur répondit : C'est un ennemi qui a fait cela.

Et les serviteurs lui dirent : Veux tu que nous allions l'arracher ? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. »

Méditons sur cette parabole.

On a ici une réponse à la question d’où vient le mal dans le monde ? Il vient d’un ennemi qui agit non pas dans la lumière du jour, mais dans l’obscurité de la nuit. Il sème le mal au milieu du bien. (L’ivraie au milieu du blé) En agissant ainsi dans ‘’la nuit’’ il espère ne pas être vu et reconnu.

Cette histoire nous dit aussi très clairement qu’il est impossible à l’homme de séparer le mal du bien, sans aggraver la situation.

Il nous faudra donc vivre avec ces deux réalités jusqu’à la moisson. Cette parabole nous montre aussi un aspect du comportement de l’être humain qui dans son impatience, dans sa fougue, tranche, répertorie les gens dans des classifications, les bons et les méchants.

Peut-être que cette parabole nous demande d’être patients et d’attendre le temps de la moisson pour voir Dieu agir. N’est-ce pas lui, le seul qui soit capable de trancher avec justice ?

Ces sangliers qui ont joué et d’échiqueté le sac de terreau sont devenus ‘’mes ennemis’’ et pourtant, ils ont contribué à la fertilisation du sol, car ce terreau contenait de l’engrais pour 100 jours.

On perçoit bien, ici, que le ‘’mal et le bien’’ vivent côte à côte. Voilà de quoi nous interpeler et nous apprendre la patience du moissonneur jusqu’au jour de la moisson, où le blé est engrangé, et l’ivraie brûlée au feu.

Question : Qu’est-ce que nous semons dans nos vies, dans celle de nos familles, dans la société, dans ce monde ?

A bientôt pour une nouvelle rencontre à l’école de nos sangliers et marcassins.

Frère Jacques

Tag(s) : #Illustration, #Liberté amour, #Photos frere jacques, #Rencontre avec, #Témoignages, #méditation
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