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Voici quelques photos qui viennent compléter le passage des sangliers et marcassins chez-nous. Vous remarquerez que l’un des marcassins a vu son poil grandir.

Maintenant, voici une nouvelle leçon que nos visiteurs nous ont appris. 

Nous aimons tous bien manger et j'ai constaté que le mot manger revient près de 800 fois dans la Bible. Le premier livre de la Bible introduit la notion de nourriture et nous présente Dieu comme le Père nourricier. 

Genèse 1:29-30 Les animaux et les oiseaux du ciel reçoivent toute herbe verte pour nourriture. Adam et Eve reçoivent pour nourriture, l'herbe et les fruits. 

Genèse 2:15-17  L'Éternel Dieu donna cet ordre à Adam. "Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras."

La cause de leur expulsion du jardin d'Eden, sera le non-respect de la limite fixée par Dieu en ce qui concerne le fruit des arbres. Autrement dit c'est en mangeant qu'Adam et Ève ont transgressé une loi de Dieu. Mais Dieu est resté amoureux des humains il ne leur assure pas un minimum vital, il ne leur donne pas une pension alimentaire, il ne les envoie pas au chômage ou en prépension, il leur donne du travail pour qu'ils puissent manger du pain.

Saviez-vous qu’à l'époque du prophète Jérémie, il existait une rue des boulangers à Jérusalem (Jérémie 37:21 ; cf. aussi Osée 7:4,6).

À l'époque de Noé  Pour vivre dans l’arche quand le déluge viendra, Dieu invite Noé à faire des réserves de nourriture pour lui et les animaux.  "Noé, tu prends de tous les aliments que l'on mange, tu en fais une provision auprès de toi, afin qu'ils te servent de nourriture ainsi qu'aux animaux. '' Genèse 6:20-21 À la fin du récit de l'arche de Noé, une nouvelle consigne relative à la nourriture est donnée aux hommes.

Genèse 9:3-4  "Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture : comme déjà l'herbe verte, je vous donne tout. Seulement, vous ne mangerez pas la chair avec sa vie, c'est-à-dire son sang." Nous assistons ici à une véritable révolution culinaire. L'homme va désormais avoir de la viande à son menu !

Le temps de la reconnaissance

Après l'herbe, le fruit, la viande, et bien voici venu le temps de la reconnaissance pour cette jouissance du manger et du boire. On pourrait en faire un "chant de table".

"II n'y a de bonheur pour l'homme qu'à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu."  (Ecclésiaste 2:24)

Ecclésiaste 3 :12-13 "J'ai reconnu qu'il n'y a de bonheur pour eux qu'à se réjouir et à se donner du bien-être pendant leur vie ; mais que, si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c'est là un don de Dieu."

Question : Savons-nous reconnaître la présence de la main de Dieu quand nous nous mettons à table ?

Ecclésiaste 5 :17-18  "Voici ce que j'ai vu : c'est pour l'homme une chose bonne et belle de manger et de boire, et de jouir du bien-être au milieu de tout le travail qu'il fait sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés ; car c'est là sa part.

Apprentissage

Ne devrions-nous pas apprendre à reconnaître que les jours de notre vie sont aussi des cadeaux que Dieu nous offre ?

Considérons maintenant l'invitation du prophète Esaïe (Esaïe 58 :7-14)

Partage ton pain avec celui qui a faim, ouvre ta maison aux pauvres et aux déracinés, fournis un vêtement à ceux qui n’en ont pas, ne te détourne pas de celui qui est ton frère. Alors ce sera pour toi l’aube d’un jour nouveau, ta plaie ne tardera pas à se cicatriser.  (= les blessures de ta vie trouverons leur guérison)

Le salut te précédera et la glorieuse présence du Seigneur sera ton arrière-garde. Quand tu appelleras, le Seigneur te répondra ; quand tu demanderas de l’aide, il te dira : J’arrive! (= secours de Dieu)

Si tu cesses chez toi de faire peser des contraintes, de ridiculiser les autres en les montrant du doigt, ou de parler d’eux méchamment, si tu partages ton pain avec celui qui a faim,

si tu donnes à manger à qui doit se priver, (le démuni) alors la lumière chassera l’obscurité où tu vis; au lieu de vivre dans la nuit, tu seras comme en plein midi. (= ton chemin de vie sera éclairé)

Le Seigneur restera ton guide ; même en plein désert, il te rassasiera et te rendra des forces. Tu feras plaisir à voir, comme un jardin bien arrosé, comme une fontaine abondante dont l’eau ne tarit pas…. (= ta vie sera belle, sereine, comblée)

Si tu renonces à travailler le jour du sabbat, (= le jour du repos) ou à traiter une bonne affaire le jour qui m’est consacré, dit le Seigneur ;

Si tu parles du sabbat comme d’un jour de joie consacré à mon service et qu’il convient d’honorer ;

Si tu le respectes effectivement en renonçant à travailler, à saisir une bonne affaire et à marchander longuement, alors je deviendrai la source de ta joie.  (ta vie sera alimentée de joie)

Apprenons à vivre le jour du repos,

comme un jour de joie,

et sachons aussi le consacrer au Seigneur.

Résumons

Notre Dieu nous a parlé de nourriture, de fruit, de pain, de viande, de provision. Il s'engage envers nous par de véritables promesses. Il nous offre un projet de vie tourné vers les pauvres, les déracinés, le frère, le démuni. Il nous invite à vivre sous le signe de la convivialité et du partage. Lorsque nous nous mettrons à tables, notre assiette bien garnie, sachons nous réjouir de cet espace de bonheur et nous souvenir que la vie et une bonne table sont des cadeaux de Dieu.

Frère Jacques

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