Jeudi 20 avril
Lecture : Prophète Habacuc chap. 3 :1-19)
«Dans ta colère, souviens-toi de tes compassions »
Le mot colère est ici synonyme d’indignation. Lorsque l’ordre moral est bafoué, comment Dieu pourrait-il en supporter la vision ?
Nous tremblons à la pensée de tout ce qui plaide contre nous aujourd’hui encore. Nos infidélités humaines ont amassé de noirs nuages. Il y a perspective de tempête à notre horizon.
Ainsi, dans le sentiment de notre totale impuissance à conjurer les périls accumulés, ne pouvons-nous, comme le prophète autrefois, que crier à Dieu notre honte, le supplier d’avoir pitié, d’exercer envers nous sa miséricorde.
Si le Très-haut, le Saint, se détourne de l’orgueilleux et du violent, s’il est irrité contre les nations et ‘’perce de ses traits la tête de leurs chefs’’, néanmoins sa grâce est toujours prête à secourir ceux – individus et peuples - qui ont foi en Lui ; cf chap. 2 : 4b. Ses compassions ne sont pas à leur terme.
Sans cette certitude, nous serait-il possible de suivre le prophète lorsqu’il déclare : ‘’Je veux me réjouir en l’Eternel’’ ?
Seigneur, qu’aux doux rayons du Soleil de Justice,
Je sente un nouveau cœur en moi s’épanouir,
Un cœur qui t’appartienne, un cœur qui t’obéisse
Et trouve son bonheur sans cesse à te servir.
David Louis Zorn
Méditation tirée du livre du Pasteur David Louis Zorn page 142 :« Parle ton Serviteur écoute »