Etre un témoin de l'amour...

Vous êtes témoins du Christ… ?

                  de son amour...  de sa tendresse... de sa bonté

Il n’est pas toujours facile de témoigner de sa foi et de son espérance. Nous l’expérimentons tous dans nos contacts et nos relations. Nous nous demandons comment témoigner de la meilleure manière pour convaincre, sans l’arrogance de ceux qui possèdent la vérité et sans un esprit de jugement sans miséricorde. L’exemple de François d’Assise est à méditer.

Ne serait-ce pas une manière d’être à ne pas négliger pour un témoignage incarné dans la réalité humaine, en posant des actes de charité sans distinction de personne ?

Peut-être que parfois un geste est plus parlant qu’une étude biblique pour faire connaître la Parole d’amour et de salut du Christ ressuscité, pour être de ses témoins au cœur même de l’humanité, à son exemple, lui qui s’est fait homme jusqu’au don de sa vie…

A chacun de voir comment sa présence au monde pourrait être évangélisatrice !

L. Flémal, pasteur. ( écrit en 2012)

Le sermon de François d’Assise

Un jour, sortant du couvent, François d’Assise rencontra frère Genièvre. C’était un frère simple et bon. François l’aimait beaucoup. En l’abordant il lui dit : « Frère Genièvre, viens, allons prêcher ! »

Celui-ci lui répondit : « Tu sais bien, mon Père, que j’ai peu d’instruction. Comment pourrais-je parler aux gens ? »

Comme François insistait, frère Genièvre finit par accepter. Ils parcoururent toute la ville en priant silencieusement pour tous ceux qui travaillaient dans les échoppes et les potagers. Ils sourirent aux enfants, spécialement aux plus pauvres. Ils échangèrent quelques paroles avec des vieux et des vieilles, caressèrent les malades, aidèrent une femme à porter un énorme seau d’eau. Après avoir ainsi traversé plusieurs fois la ville, François dit : « Frère Genièvre, il est temps de retourner au couvent ! »

Frère Genièvre demanda alors à François, nous n’avons pas prêcher !  

- « Notre prédication ? Nous l’avons faite ! » lui répondit François en souriant.

Simple question : et toi cher – chère internaute partageras-tu avec nous l’une de tes expériences avec nos lecteurs/lectrices ?