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Vendredi 9 juin

Lecture : Actes 9 :15-27

Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ; et je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom.

Ananias sortit ; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit.

Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé ; et, après qu'il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas. Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.

Tous ceux qui l'entendaient étaient dans l'étonnement, et disaient : N'est-ce pas celui qui persécutait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n'est-il pas venu ici pour les emmener liés devant les principaux sacrificateurs ? Cependant Saul se fortifiait de plus en plus, et il confondait les Juifs qui habitaient Damas, démontrant que Jésus est le Christ.

Au bout d'un certain temps, les Juifs se concertèrent pour le tuer, et leur complot parvint à la connaissance de Saul. On gardait les portes jour et nuit, afin de lui ôter la vie. Mais, pendant une nuit, les disciples le prirent, et le descendirent par la muraille, dans une corbeille.

Lorsqu'il se rendit à Jérusalem, Saul tâcha de se joindre à eux ; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu'il fût un disciple.

Alors Barnabas, l'ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus.

cf Galates 1 :13-24

Vous avez d’ailleurs entendu parler de mon comportement autrefois dans le judaïsme : je persécutais à outrance l'Eglise de Dieu, je cherchais à la détruire et j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge parmi mon peuple, car j'étais animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes ancêtres. Mais Dieu m'avait mis à part dès le ventre de ma mère et m'a appelé par sa grâce. Lorsqu’il a trouvé bon de révéler son Fils en moi afin que je l'annonce parmi les non-Juifs, je n'ai consulté personne, je ne suis même pas monté à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi, mais je suis aussitôt parti pour l'Arabie ; puis je suis retourné à Damas. Trois ans plus tard, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours chez lui. Mais je n'ai vu aucun autre apôtre, si ce n’est Jacques, le frère du Seigneur. En vous écrivant cela, je l’affirme devant Dieu, je ne mens pas. Je suis allé ensuite dans les régions de la Syrie et de la Cilicie. Or, mon visage était inconnu des Eglises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : « Celui qui nous persécutait auparavant annonce maintenant la foi qu'il s'efforçait alors de détruire » et elles rendaient gloire à Dieu à cause de moi.

Commentaire

« Et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom » (Actes 9 :16)

L’appel que Dieu adresse, le changement d’orientation qui en résulte, ne signifient pas une existence désormais tranquille devant se dérouler sans obstacles. Souvent le contraire est vrai. Toute conversion implique d’emblée des révisions qui peuvent être déchirantes. Nous l’oublions parfois. Et nous nous étonnons ou murmurons si ou parce que notre accès à la foi n’a pas été doublé de facilités temporelles. Dieu soit béni, qui nous refuse de venir à lui, pour des raisons secondaires ou douteuses !

Remarquons encore la salutations d’Ananias rencontrant Paul pour la première fois : « Saul, mon frère… ». Un tel accueil de la part d’un membre de la secte qu’il traquait, qui aurait pu le supposer ?

Si des écailles sont tombées à ce moment des yeux du persécuteurs, se fut au figuré aussi bien qu’au sens propre : Saul de Tarse découvrait un monde inconnu, faisait ses premiers pas dans un paysage tout neuf…

Non, tout ceci n’est point un rêve

Mais la grande réalité ;

C’est un nouveau jour qui se lève

Et doit durer l’éternité.

Méditation tirée du livre du Pasteur David Louis Zorn page 178 « Parle ton Serviteur écoute »

Tag(s) : #Rencontre avec, #Réconfort
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