Le passereau même trouve une maison, et l'hirondelle un nid où elle dépose ses petits... (David Louis Zorn)

Mercredi 3 mai

Lecture : Psaume 84

"Au chef des chantres. Sur la Guitthith. Des fils de Korè. Que tes demeures sont aimables, Éternel des armées ! Mon âme soupire et languit après les parvis de l'Éternel, Mon cœur et ma chair poussent des cris vers le Dieu vivant. Le passereau même trouve une maison, Et l'hirondelle un nid où elle dépose ses petits... Tes autels, Éternel des armées ! Mon roi et mon Dieu !"

"Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils peuvent te célébrer encore. Pause. Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.

Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion. Éternel, Dieu des armées, écoute ma prière ! Prête l'oreille, Dieu de Jacob ! Pause. Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu ! Et regarde la face de ton oint !

Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, plutôt que d'habiter sous les tentes de la méchanceté. Car l'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L'Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité. Éternel des armées ! Heureux l'homme qui se confie en toi !"

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Commentaire

« Eternel (Dieu) des puissances, (des armées) heureux l’homme qui se confie en toi ». (v 13)

Ce verset ne résume pas seulement un Psaume, mais de multiples pages bibliques ! Il atteste le bonheur de ceux qui ont rencontré le Dieu de vérité, de ceux qui l’invoquent dans son ou ses sanctuaires, - Le bonheur de ceux qui ont trouvé auprès de lui un refuge, un appui, et qui, fuyant la contagion des méchants, s’appliquent à lui être fidèle.

Leur pèlerinage n’est pas un cheminement douloureux sur une terre désolée, mais bien une marche affermie (« ils vont de force en force » v 8) , source de joies renouvelées.

Et comme le pèlerin de jadis aspirait à revoir Jérusalem, son temple, ses parvis, ou soupirait dans l’attente de s’y retrouver, le croyant d’aujourd’hui s’égaie à la pensée de ce Dieu que lui réserve au cours puis au terme de sa course terrestre.

Qui veut en toi se confier

T’a pour soleil, pour bouclier ;

Tu donnes la grâce et la gloire.

Tu couronne l’intégrité

D’honneur et de félicité

Au-delà ce qu’on peut croire.

Oh ! mille et mille fois heureux

Celui qui t’adresse ses vœux !

David Louis Zorn

Méditation tirée du livre du Pasteur David Louis Zorn page 162 « Parle ton Serviteur écoute »