Une déclaration qui a de quoi...

Dimanche 4 juin 

Lecture : Actes 4 :1-22  ‘’Il n’y a de salut en aucun autre’’ (v 12)

Cette déclaration a de quoi émouvoir, étant donné les circonstances dans lesquelles elle a été prononcée. Pierre ose affronter carrément non seulement le voix du peuple, comme le jour de la Pentecôte, mais le jugement des autorités qui ont condamné Jésus. Et son propos ne dénote pas simplement une conviction profonde, il témoigne d’une justesse de vue que la réalité subséquente, n’a pas démentie.

Il n’y a de salut en aucun autre. C’est vrai non seulement en ce qui concerne l’individu, qui, lorsqu’il s’humilie de son passé, trouve auprès de Jésus l’assurance d’un plein pardon et la possibilité, d’un nouveau point de départ, mais encore en ce qui concerne la société tout entière, qui, en dehors de l’influence du Maître et de la voie tracée par lui, - voie de justice, de droiture, d’humanité, de concorde – est condamné à se débattre dans le cercle fermé de la suspicion, de la fraude, de la violence.

C’est parce que Jésus est à même de nous sauver collectivement que nous ne désespérons pas à l’heure présente. L’histoire de la tempête apaisée, dans les Evangiles, a pour nous la valeur d’un signe et la vérité d’une parabole.

Maître, entends-tu la tempête

Et ses terribles accidents ?

Parle, Seigneur, et l’arrête ;

Sauve, sauve tes enfants…

Méditation tirée du livre du Pasteur David Louis Zorn page 173 « Parle ton Serviteur écoute »